Frise d'entete

Qui sommes nous ?

Fédération des Employés & Cadres

Arthur Rozier Arthur Rozier
de 1897 à 1909
Employé de minoterie

ROZIER Arthur, Secrétaire général de la FNE de 1897 à 1909, employé de minoterie
 

Arthur Rozier est employé dans une librairie dès l’âge de 13 ans (étant né en 1870) pour prendre la tête, en 1876, des jeunesses socialistes de Troyes et fonder le premier journal socialiste, La République sociale. Il est poursuivi en correctionnelle et emprisonné en raison de ses idées politiques et séjourne, ensuite, à Blois pour être élu conseiller municipal en 1896. À Blois, il fonde des groupes et syndicats d’employés, chocolatiers, cheminots, bûcherons…). Délégué au Congrès socialiste international de Nancy en 1891, il devient Secrétaire de la Fédération nationale des Employés de Commerce en 1897 et le reste jusqu’en 1909. Le cinquième Congrès de la FNE eut lieu à Paris, à l’annexe de la Bourse du Travail de la rue Jean Jacques Rousseau, le 8 avril 1900. Rozier y remercie Bruggeman, Secrétaire de la Ligue de Gand, d'avoir accepté de constituer définitivement la Fédération Internationale des Employés. Lorsque, le 27 mars 1902, est adoptée la loi sur le repos hebdomadaire, Rozier fait le bilan de l'action militante de la FNE: modification de la loi sur le contrat de louage; lois sur l'obligation de s'asseoir dans les magasins; représentation au Conseil supérieur du Travail; loi étendant la juridiction prud'homale aux employés; loi sur le repos hebdomadaire liant les ouvriers et les employés (le Ralliement des Employés n° 12). En 1906, Rozier est élu député et le sera jusqu’à sa mort, en 1924. Inscrit au groupe socialiste, il intervient sur le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers, les habitations à bon marché, la répression de l'ivresse publique, le régime du travail des marins du commerce. En 1914, il interpellera le gouvernement sur le respect du droit du travail, le chômage, la défense des travailleurs. Avec Rozier se pose la question de double appartenance, résolue par la Charte d’Amiens en faveur de l’indépendance syndicale vis-à-vis des partis.