Frise d'entete
- 17/09/2025 - Organismes Sociaux
Grève le 18 septembre : discutons des suites pour gagner sur les revendications !

La puissance du 10 septembre


La mobilisation du 10 septembre pour le retrait du budget 2026 de Bayrou a été puissante, au travers de nombreux blocages, des manifestations massives partout en France et des grèves. Précipitant la chute du Premier ministre, elle a eu également pour effet d’obliger le gouvernement à renoncer à sa décision de supprimer deux jours fériés. Elle l’a aussi conduit à suspendre l’application des décrets sur le doublement des franchises et la restriction des droits à l’AME.


A la Sécurité sociale, le taux de grévistes global le 10 septembre est de 13,5 %. Il s’agit d’un taux très intéressant dans la mesure où des préavis de grève n’ont pas été déposés dans tous les organismes. Certains chiffres sont même significatifs. Exemples : CPAM du Gard 36,4 %, CAF de l’Indre 34,8 %, Carsat Auvergne 24,4 %, CPAM Orne 41,4 %, CAF de 

l’Allier 38,9 %, Urssaf Champagne-Ardenne 23,82 %, CAF de Savoie 46,26 %, CPAM du Territoire de Belfort 52,4 % etc. 


Dans le même temps, une grève des contrôleurs CAF s’appuyant sur les préavis illimités déposés par FO dans les organismes s’est révélée massive dans une série de caisses le 15 septembre (Exemples : 100 % dans le Loiret, en Haute-Savoie, dans les Pyrénées-Orientales, 93,33 % en Haute-Garonne).


Le 16 septembre, à l’appel de FO, près de 2000 manifestants venus de toute la région des Pays-de-La-Loire se sont rendus devant l’ARS de Nantes pour la défense de l’hôpital, pour exiger la fin des plans d’austérité et dire : « des bras, des lits, défense de la Sécu ! ».


Partout, la colère s’amplifie


La colère à l’œuvre partout est aujourd’hui alimentée par la nomination au poste de Premier ministre de Sébastien Lecornu. 


Chacun a en effet compris que la politique de destruction des droits des salariés, des services publics et de la Sécurité sociale non seulement allait être réaffirmée mais allait s’approfondir. Tout cela dans un contexte de marche à la guerre et de développement des budgets militaires illustré par le fait que c’est le ministre des armées qui a été nommé par Macron chef du gouvernement. 


Déjà le journal le journal Les Échos du 15 septembre fait état de différentes pistes à l’ordre du jour visant à réaliser les économies toujours à l’ordre du jour sur le dos des salariés et de leurs familles dans le cadre du budget 2026.


Macron et Lecornu ne renonceront bien sûr pas à leur politique de destruction de la Sécurité sociale de 1945, illustrée aujourd’hui par la dissolution du Service du Contrôle Médical conduite à marche forcée pour une mise en place au 1er octobre. Ils ne renonceront pas à la remise en cause des droits des assurés, aux attaques sur les arrêts de travail, sur les ALD, sur les droits et garanties des personnels de Sécurité sociale et à imposer à ces derniers l’austérité salariale.


Faire plier cette politique pour la satisfaction des revendications nécessitera le blocage, c’est-à-dire la grève massive et reconduite jusqu’à l’emporter.


Le 18 septembre


À la suite du 10 septembre et alors qu’un exécutif massivement rejeté continue de tenter de nous porter les coups les plus rudes, l’appel des Confédérations FO-CGT-CFDT-CFE-CGC-UNSA-FSU au 18 septembre renvoie à ces enjeux essentiels : réunir partout les salariés, aider à l’organisation de réunions de service, d’Assemblées Générales pour favoriser à la mobilisation des personnels, construire la grève dont nous avons besoin.


- Pour le retrait du budget de guerre Macron-Lecornu contre les Travailleurs ! 

- Pour le maintien du Service du Contrôle Médical ! 

- Pour l’augmentation significative de la valeur du point ! 

- Pour les embauches en CDI nécessaires pour faire face aux charges de travail ! 

- Pour le maintien de la Convention collective nationale ! Pour la défense de la Sécurité sociale de 1945 !


Tous en grève le 18 septembre ! Partout, réunissons-nous pour discuter des suites à donner pour gagner !



Contact

Frédéric NEAU

Secrétaire Général de la Section Fédérale des O. Sociaux

01 48 01 91 35

orgsociaux@fecfo.fr