Le bureau de la section fédérale des OSDD réuni le 3 septembre, s’associe à l’appel intersyndical FO-CGT-CFDT-CFE-CGC-UNSA-FSU-Solidaires de mobilisation et de grève reconductible dès le 18 septembre contre la politique d’austérité du gouvernement, concrétisée par un budget 2026 totalement inacceptable.

C’est la société toute entière qui est attaquée : fonction publique, protection sociale, chômeurs, retraités, sécurité sociale, sous prétexte de combler une dette créée, entre-autres, par les exonérations de charges patronales et par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches et ce, notamment, pour financer la guerre.

Et c’est dans ce contexte explosif que de nombreuses associations, des collectifs, des citoyens et certaines organisations syndicales ont décidé d’appeler à un mouvement de blocage du pays le 10 septembre sur la base des revendications suivantes :

• Refuser la réforme de l’assurance chômage, la remise en cause des congés et la baisse des prestations sociales.
• Exiger une augmentation générale des salaires, le maintien de tous les acquis collectifs et l’abandon de la logique d’austérité qui pénalise travailleurs, retraités et jeunes.
• Dénoncer la tentative de diversion du gouvernement, qui n’apporte aucune solution réelle aux inquiétudes des salariés.
• NON à la dérive autoritaire qui impose des reculs sur le droit du travail, la santé et la protection sociale, au profit d’une minorité.
• Refuser les exonérations de cotisations sociales et les rétablir

Le bureau de section fédérale des OSDD a décidé de s’associer à cet appel, considérant qu’il rejoignait ses revendications et que c’est ensemble que nous pourrons les faire entendre.

La section fédérale des OSDD appelle tous les salariés du secteur à s’organiser avec leurs sections et syndicats FO, en assemblées générales, à voter la grève reconductible et à rejoindre le mouvement national pour peser sur les choix politiques et imposer d’autres priorités :

la justice sociale, la paix et la solidarité.

TOUS MOBILISÉS LES 10 ET 18 SEPTEMBRE : FAISONS-NOUS ENTENDRE ET IMPOSONS D’AUTRES CHOIX