Alors que les attaques contre les salarié.es se multiplient avec des annonces de PSE, que les droits, acquis et libertés des salarié.es sont remis en cause, que la Sécurité Sociale, l’Education Nationale, l’Assurance chômage et les services publics en général se voient réduire drastiquement leurs moyens au motif d’un plan d’économie de 60 milliards tandis que dans le même temps les entreprises du CAC 40 ont généré rien qu’au premier trimestre 2024, 72,2 milliards de bénéfice et que les exonérations patronales représentent 80 milliards en moins dans les budgets sociaux, notre organisation syndicale refuse que les salarié.es payent la note.

Les réductions de droits et de la protection sociale sont inacceptables ! Notre organisation syndicale ne restera pas à subir des réformes et des mesures anti-sociales sans rien dire et sans bouger.

Les mesures de déremboursement de la Sécurité Sociale, de l’intégration du service du contrôle médical dans les CPAM, du plafonnement du calcul des indemnités journalières à 1,4 fois le SMIC au lieu de 1,8 actuellement, le doublement des franchises médicales, toutes ces mesures nous affectent directement en tant que assuré.es mais également dans nos professions. 

Dans nos secteurs d’activité des Groupes de protection sociale et de la Mutualité, le désengagement de la Sécurité Sociale aura une conséquence directe sur les restes à charge.

Par conséquent, toutes les garanties des contrats Santé et Prévoyance vont être recalculées et repesées en termes de risque mais aussi et surtout en termes de coût.                    

Inévitablement, le montant des cotisations va flamber entraînant de fait une baisse de notre pouvoir d’achat mais fournira un argument de plus à nos employeurs pour ne pas proposer d’augmentation de salaire aux prochaines NAO de 2025.

Nous refusons ces mesures injustes et injustifié.es.

Avant de faire les poches aux salarié.es, discutons des recettes dont a été privée la Sécurité Sociale depuis des années comme d’autres secteurs de la protection sociale.

Le syndicat OSDDRP s’inscrit dans l’appel

à la grève des 10, 11, et 12 décembre

• Contre les suppressions d’emplois,
• Pour l’augmentation des salaires,
• Pour l’abrogation de la réforme des retraites,

• Contre la casse des services publics (hôpitaux, écoles, etc.),

• Pour la défense de la Sécurité sociale de 1945 et contre les attaques des droits de tous les assurés,

• Contre la « course à la guerre » et pour la paix.

 Paris, le 04 décembre 2024