Non, les salariés ne font pas grève pour avoir seulement la proposition par la direction d’un calendrier des NAO, sachant surtout que celle-ci sont obligatoires, et pour 2025… Cette proposition n’est pas partagée par le SNPEP-FO ! Les NAO ont lieu chaque année, et chaque année nos revendications sont balayées ! C’est justement pour cela qu’aujourd’hui il y a grève !
Non, les sites de logistique ne fonctionnent pas normalement et les retards se sont accumulés particulièrement les 3 premiers jours de ce mouvement social.
Mais oui, la direction refuse le dialogue, et préfère jouer les briseurs de grève, payer des intérimaires et faire circuler de fausses informations aux salariés, voire même les menace ! Entre le discours sur la bienveillance et le bien-être au travail de Mr Olivennes et la réalité de la pratique brutaliste actuelle, il est en train de dessiner les contours de sa véritable méthode... Est-ce cela la conception social-démocrate de Mr Kretinsky et son attachement à la France et aux français ? La direction entend convoquer, « recadrer » selon ses termes, les salariés qui se mobilisent... ! Plutôt que de payer correctement ses salariés, elle préfère jouer le rapport de force, briser la grève, menacer les salariés, et risquer son activité future ! Plutôt que de dépenser pour ses salariés, elle préfère payer des entreprises extérieures et des indemnités de retards dans ses contrats !!
Une grève avait eu lieu le 11 décembre 2023, mobilisant largement les professions commerciales face à la baisse organisée par la direction des rémunérations variables, et aujourd’hui, moins d’un an après, ce sont les employés de chaîne qui sont en colère et se mobilisent.
Les éditeurs grondent, les libraires s’inquiètent, les auteurs s’interrogent et se soucient légitimement du destin de leurs œuvres, de leurs maisons. Et les salariés veulent des réponses concrètes et positives sur leurs légitimes demandes :
- une prime PPV tout de suite pour tous les salariés.
- une augmentation suffisante afin que tous puissent vivre dignement.
- une répartition des richesses juste (participation égale pour tous les salariés).
- des classifications en accord avec les métiers et les tâches effectuées.
- plus d’embauches et moins de CDD et d’intérimaires.
- un complément d’intéressement quand celui-ci est faible ou nul.
Actuellement, beaucoup de salariés travaillent juste à la cadence normale, celle qui représente notre salaire actuel, pour s’éviter stress et énervement. Mais sur les sites, des cadres dirigeants, dans un état second, prononcent des discours, distribuent menaces et pression, passent sur les postes de travail pour contraindre à une augmentation des cadences digne des « temps modernes » de Chaplin.
Quand on fait une grève ce n’est pas pour obtenir un calendrier de NAO, c’est pour obtenir un accord tout de suite ! La réponse de la direction est complètement hors sujet.
Contacts presse :
Isabelle Menil, déléguée syndicale centrale FO Interforum, 06 26 08 81 26
Guillaume Commenge, secrétaire fédéral FO Presse Edition Publicité, 06 72 75 04 28